Enlacer un arbre au pied des voies, jouer avec son feuillage… Dire bonjour à monsieur Lézard et madame Sauterelle… Sentir le vent dans les cheveux, le soleil sur la peau… Caresser la falaise, croire en elle, en nous, et atteindre le relai en remerciant le rocher et le fait d’être tout simplement vivant. Essayer d’être UN avec notre environnement, avec l’univers.
L’escalade en falaise m’a permis (et me permet encore 😉 ) de concilier la nature, l’activité physique, le « vidage de tête », de retrouver forces et souffle depuis mes chimios. (Mais ceci sera l’objet d’un autre article). J’ai surtout appris autre chose: apprendre à « être », à faire avec, à grimper selon son état de forme du moment présent, à accepter ma peur et l’apprivoiser petit à petit, à ne grimper en tête que lorsque je « le sens » et à essayer des voies plus dures pour moi en moulinette. Ne pas vouloir toujours performer, être au top…
Essayer d’arriver en haut même si je dois prendre mon temps (ah… la patience de l’assureur! Vive les lunettes d’assurage!), même si je dois faire 36 repos, même si mon assureur m’aide un peu ou si je dois tirer à certaines dégaines… Je ne grimpe pas pour l’égo (même si j’ai connu beaucoup de frustrations pendant mes chimios et ma forme en dents de scie) mais pour le plaisir d’ETRE, de me sentir en harmonie avec moi-même et ce qui m’entoure.
A lire sur le hors-série n°1 du webmag des Grimpeurs-Cueilleurs:
« Pourquoi grimpons-nous? «
Reconnaissez-vous le sommet présenté sur cette photographie? Il s’agit d’un sommet mythique pour Gratteron et Chaussons… Un certain Mont Valier dans les Pyrénées Ariégeoises 😀 Pour en découvrir un peu plus… c’est par ICI !
Alors, prêts à atteindre de jolies altitudes ?!